Dans ce grand confinement,

Étonnamment,

Plus rien ne me surprend.

Le silence n’est plus oppressant,

La pendule, seule, prudemment,

Donne la direction du printemps.

J’occupe mon esprit en pensant

A ma famille, mes amis, mes enfants,

Qui me manquent tant.

Dans cette inquiétude et ce tourment,

Je réfléchis bien autrement,

A cette nouvelle ère dont étrangement,

Le monde parle inconsciemment.