The Great Colette.
Colette détestait son prénom, c’est pourquoi elle se faisait appeler Coco depuis son adolescence. Elle avait pourtant la chance de porter le nom d’un écrivain célèbre, qui plus est un prénom désuet, ce qui la rendait singulière dès l’annonce de son nom.
Colette était belle. Elle étaitgrande, mince et sportive. De longs cheveux blonds ornant un joli minois hâlé, qu’illuminaient deux yeux verts rieurs et un sourire éclatant. C’était le genre de beauté qui vous ouvre toutes les portes, marquant les gens qu’elle rencontrait plus par son charme et sa joie de vivre que par son prénom… Elle avait un charisme qui vous donne sans doute la confiance en soi qui m’a toujours tant manqué…
Belle et optimiste, tout semblait facile pour elle : rencontres, opportunités, succès… Elle vivait au bord de la mer, travaillait dur mais facile : c’était le genre de boulot dont vous ne trimballez pas les casseroles jusque dans votre plumard ! Jeu de mots non intentionnel car Colette était cuisinière. Sa cuisine était excellente et appréciée de tous, ce qui lui valait de nombreux compliments.
En dehors du travail, sa vie n’était que loisirs, plage, copains, repas conviviaux, projets de voyage, et belles histoires d’amour et d’amitié…
Au sein de notre famille, Colette irradiait et pétillait de vie et de beauté, alors on l’écoutait, on l’admirait, on l’aimait. A côté d’elle, je me sentais devenir fantôme, ne plus exister, être transparente. J’étais l’ombre de sa lumière, la mélancolie de sa joie, la gravité de son insouciance.
Voilà pourquoi Colette c’est un peu mon Gatsby, le magnifique.
Aujourd’hui Colette est maître Reiki, une voie qu’elle a choisie, sentie, reconnue, c’est un domaine dans lequel elle excelle… Elle pratique aussi les massages de réflexologie plantaire… En résumé, elle fait du bien aux gens et si en plus elle les invite à manger et qu’elle les écoute débiter leurs problèmes, elle finit toujours par les conseiller avec bon sens et bienveillance. Colette, comment as-tu fait pour en arriver là ? Quelle vie ! Tu sais sans doute écouter ta voix intérieure et choisir la bonne voie ! Je ne sais si les fées se sont davantage penchées sur ton berceau que sur celui de tes frères et sœurs, mais pour moi, tu resteras The Great Colette.
