Et moi dans tout ça, je regarde le soleil
Rentrer dans la pièce me réchauffer le cœur.
Et moi dans tout ça, la mer qui me réveille
Me parle du printemps qui éloigne la peur.
Alors, je m’assois, et prends mon stylo vermeil
Pour décrire mes jours, confinée moi aussi.
A mes pauses, je sors mes toutous qui s’égayent
En courant dans cette herbe, devenue leur amie.
Et moi dans tout ça, je respire cet air
Si important pour ceux qui en manque vraiment.
Ce virus en soleil en tout cas a su faire
La cordée invisible qui touche bien les gens.
En tournant les pages de ma vie que j’écris,
Je m’aperçois que passe, passe, passe le temps.
A vingt heures pétantes, au balcon j’applaudis,
Avec mes voisins, solidaires des soignants.
Le mois de mars s’achève, le printemps ne sait pas
Qu’à l’intérieur on veille, prêt à sortir le voir.
Ses fleurs qui s’ouvrent vont nous tendre les bras,
Main dans la main, très vite, nous cueillerons la joie.
Amour