« Ma chère femme,

Cella fait deux semaines que je me trouve au front. Ici il y a plus de balles que d’amour  et mes oreilles sifflent tout le temps à cause des explosions continues d’obus.  Nous avons tous très faim car la nourriture est limitée et je suis très fatigué ; notre repos est presque inexistant à cause des attaques incessantes. Vivement la fin de la guerre pour vous retrouver.

Romain »

« Mon cher mari,

Ici la ville est déserte, les rations données par l’état sont trop petites et nous avons toujours faim. Dans les usines les femmes ont pris la place des hommes et tous les jours nous prions pour que tu reviennes parmi nous sain et sauf.

Ta femme et tes enfants qui t’aiment »

Mathis et Clara