CORONAVIRUS = 3 COR : CORPS / CORIACE / CORDÉE…

SOLEIL = 3 SOL : SOLITUDE / SOLIDITE / SOLIDARITÉ..…

En janvier 2020, un nouveau SOLEIL, dit CORONAVIRUS, est apparu en Chine, à partir d’un petit animal qui a contaminé un petit homme qui l’a transmis, en chaîne SOLIDAIRE inconsciente, à notre planète Terre toute entière.

Comment se préserver de cet Inconnu, CORIACE et invisible, qui touche notre CORPS jusque dans nos chaumières ?

La survie et la peur nous font très vite nous mettre en confinement, nous poussant à la SOLITUDE, en testant notre SOLIDITE (physique, psychologique, mentale). La SOLIDARITÉ se met doucement en place, face à cette CORDÉE épidémique, et s’affrontent alors en duel ces deux SOLEILS en forme de couronne.

La lumière gagnant toujours sur l’ombre, le SOLEIL finira par transformer le CORONAVIRUS en IMMUNITÉ et ses traces en FORCE INTÉRIEURE.

Face à la guerre déclarée par ce Covid-19, l’humain se replie dans ses tranchées, transformant alors sa maison en véritable champ de bataille :

– sa chambre en salle de sport,

– sa salle à manger en salle d’école,

– son salon en lieu de loisirs, avec un temps calme pour les infos TV,

– sa cuisine en lieu de convivialité, où des gâteaux, fabriqués avec les enfants, peuvent être offerts à des voisins solitaires,

– Et la salle de bains en sas de décontamination….

Et moi dans tout ça, je regarde le soleil

Rentrer dans la pièce me réchauffer le cœur.

Et moi dans tout ça, la mer qui me réveille

Me parle du printemps qui éloigne la peur.

Alors, je m’assois, et prends mon stylo vermeil

Pour décrire mes jours, confinée moi aussi.

A mes pauses, je sors mes toutous qui s’égayent

En courant dans cette herbe, devenue leur amie.

Et moi dans tout ça, je respire cet air

Si important pour ceux qui en manque vraiment.

Ce virus en soleil en tout cas a su faire

La cordée invisible qui touche bien les gens.

En tournant les pages de ma vie que j’écris,

Je m’aperçois que passe, passe, passe le temps.

A vingt heures pétantes, au balcon j’applaudis,

Avec mes voisins, solidaires des soignants.

Le mois de mars s’achève, le printemps ne sait pas

Qu’à l’intérieur on veille, prêt à sortir le voir.

Ses fleurs qui s’ouvrent vont nous tendre les bras,

Main dans la main, très vite, nous cueillerons la joie.

Amour